DRAGUIGNAN
MUSÉE BEAUX-ARTS
DRAGUIGNAN
MUSÉE BEAUX-ARTS

Le musée d’aujourd’hui

Projet patrimonial majeur, levier de développement et d’aménagement urbain, d’attractivité territoriale et le rayonnement culturel sur le territoire dracénois, le musée des Beaux-Arts (MBA) a ouvert ses portes le 16 novembre 2023.

Une rénovation de grande ampleur

Le musée des Beaux-Arts a vécu une rénovation, sur la forme, avec une restructuration complète de l’architecture intérieure, mais aussi sur le fond avec la restauration de 90 % des œuvres. Il compte plus de 8 000 œuvres, dont plus de 150 seront exposées dans la collection permanente.

Sa réhabilitation constitue à la fois un projet culturel, artistique et patrimonial, dans le cadre de la politique de revalorisation du patrimoine culturel de la ville, mais aussi un projet muséographique, scientifique et éducatif conçu pour tous.
Cette restructuration a permis :

  • d’aménager un équipement culturel remarquable dans un bâtiment dont les richesses patrimoniales témoignent de l’histoire de la cité ;
  • de régénérer le fonctionnement du centre urbain avec un équipement contribuant à soutenir la fréquentation dans le parcours commercial du centre historique ;
  • de répondre à des enjeux sociaux et sociétaux forts en étant ouvert à toutes et à tous, et d’entreprendre des actions permettant la diffusion de la culture auprès de tous les publics.
    Ainsi, ce musée se positionne comme une étape culturelle majeure sur l’arc méditerranéen, entre Marseille, Aix, Toulon et Nice.

Une architecture fonctionnelle

Le projet architectural choisi par la commune met parfaitement en valeur les collections du musée.
Élégant et sophistiqué, il reflète l’ambition culturelle de la ville.
Les espaces d’accueil sont pensés pour répondre aux besoins d’un musée du XXIe siècle :

  • un halI d’accueil fonctionnel composé de la billetterie et de la boutique ;
  • une aile dédiée à l’exposition permanente ;
  • des salles d’expositions temporaires qui accueilleront deux expositions par an ;
  • l’auditorium Éléonore de Provence et l’atelier pédagogique permettent d’envisager une programmation culturelle soutenue ;
  • un square intégré au nouveau musée qui se prête à l’attente et à la détente et accueille
    déjeuners sur le pouce et rendez-vous musicaux ou théâtraux aux beaux jours ;
  • des réserves dimensionnées et aux normes hygrométriques adaptées à la conservation ;
  • un ascenseur pour l’accessibilité de tous les publics.

Un écrin valorisant les collections

Dans une interprétation du bâtiment qui conjugue décors anciens et touches contemporaines, les deux ailes accueillent à la fois, sur deux niveaux, les collections permanentes sur 500 m², 200 m² de salles d’expositions temporaires, un atelier pédagogique et l’auditorium Éléonore de Provence de 90 m².

Les œuvres rénovées seront mises en valeur dans un espace permanent, étendu sur deux niveaux. L’objectif est de valoriser les collections par une organisation nouvelle, mais également de mettre à jour des œuvres autrefois stockées dans les réserves, jamais dévoilées au public jusqu’à aujourd’hui et restaurées pour l’occasion.
Afin de favoriser le rayonnement de l’art local, une galerie, jusqu’ici non exploitée du bâtiment, abritera des œuvres en rapport avec l’histoire dracénoise et régionale.

Conçus dans un objectif de valorisation scientifique et pédagogique, des expositions temporaires et des ateliers pédagogiques viendront renforcer l’offre permanente.
Le musée des Beaux-Arts se positionne comme un musée de curieux pour les curieux, un lieu de conservation et de conversation et, grâce à ses nouveaux espaces, un forum ouvert dans sa programmation à différentes expressions artistiques, en

Un véritable projet scientifique

Le musée s’est pour la première fois de son histoire doté d’un projet scientifique, adopté en 2017, ayant permis, grâce à un état des lieux développé et un diagnostic complet, de penser les axes du programme pour la rénovation du bâtiment et de définir son identité tout en les inscrivant dans des dynamiques géographiques et historiques.

Structurellement, la réhabilitation du Musée des Beaux‑Arts a été pensée pour répondre aux caractéristiques d’un musée du XXIe siècle. Des études de programmation ont été menées pour guider les propositions des architectes. Cela a permis de doubler la surface d’exposition, de créer un ascenseur pour les personnes à mobilité réduite et de rendre les espaces modulables. Ainsi, un vrai parcours de visite a pu être dessiné dans un écrin digne des collections qu’il abrite.

Concernant les œuvres, elles seront entreposées dans des réserves intégrées sur site répondant aux normes de conservation. Une véritable politique de restauration a été menée dont 90 % des collections exposées ont pu bénéficier. Pour compléter le projet, une politique d’acquisition est en cours de développement pour renforcer la cohérence des collections. Ce projet scientifique est en effet voué comme dans tous les musées à évoluer régulièrement, de manière à fixer de nouveaux objectifs à un musée qui entame une nouvelle vie.

Le projet scientifique a également fixé un cap au service des publics en définissant comme prioritaires les jeunes publics, les personnes éloignées de l’accès à la culture et les personnes âgées. Le musée des Beaux-Arts se veut accessible à tous, seul ou en groupe.

Concernant les publics empêchés, un travail sera mené avec des professionnels et des associations liés aux différents types de handicap afin de pouvoir moduler l’offre de visite en cohérence avec leurs besoins.

Des espaces vivants

Dans un objectif d’égal accès à la culture pour tous, le musée des Beaux‑Arts a été restructuré avec la création de deux espaces vivants : l’auditorium Éléonore de Provence et un atelier pédagogique.
Conçu pour fonctionner de manière autonome, l’auditorium propose différentes configurations spatiales pour offrir un espace allant jusqu’à 90 m². La grande polyvalence des espaces fait de l’auditorium un outil essentiel au dynamisme du musée, notamment grâce à ses gradins rétractables. L’utilisation du volume peut servir d’arrière scène d’un spectacle en plein air dans la cour du musée, ou bien de loges.

Les espaces pédagogiques bénéficient d’une grande modularité dans leur conception et se retrouvent étroitement liés à l’auditorium. Les ateliers créatifs qui auront lieu dans cette pièce lumineuse inviteront les jeunes visiteurs à déployer leurs talents créatifs après avoir voyagé avec les œuvres du musée.
Une offre de médiation sera également proposée dans le cadre de l’Éducation artistique et culturelle

Un parcours de visite réinventé

Le musée des Beaux-Arts s’appuie sur la distribution intérieure des espaces, héritée des aménagements du milieu du XVIIIe siècle, pour organiser la présentation de ses œuvres. Mêlant plus de 150 peintures, sculptures et objets d’art, tous restaurés, le parcours permanent a pour ambition d’incarner l’évolution des œuvres dans le temps, dans une succession de salles conçues comme des “period rooms”, c’est-à-dire abordant un thème par période.

Au rez-de-chaussée, la galerie réunit une collection du XVIIe au début XXe siècle d’artistes tels que Giovanni Paolo Panini, David Teniers, Antoine Watteau, Charles Camoin…
L’étage est aménagé en plusieurs cabinets thématiques parfois spectaculaires, qui abordent eux aussi, mais de manière différente, le statut de l’objet dans le temps et l’espace.
Le parcours se conclue dans le cabinet de curiosité suivi de la galerie historique du musée. Le circuit de l’étage permet ainsi d’introduire la question du territoire, lointain et fantasmé dans le cas de la Chine, proche pour la Provence des Lumières, et celle de l’individu, homme de guerre puis homme de paix.
Différents dispositifs d’accompagnement (textes de salles, cartels développés, audioguides) sont mis à la disposition du public. Une programmation culturelle dynamique permettra, à la fois, de mettre les collections en perspective et d’ouvrir le musée à d’autres modes d’expression artistique.