
Les soirées d’Octave
Le square, désormais baptisé Octave Teissier (1925-1904) en hommage à un important conservateur du musée des Beaux-Arts, sert d’écrin à trois soirées musicales.
Jeudi 28 août, 20h : jazz avec Organic Jazz Brother’s
L’Organic Jazz Brother’s s’est immergé dans les collections du musée pour imaginer un concert swing, groove et tonique.
« Admirer, entendre, chanter, jouer, improviser invite à la légèreté et à l’abandon… Le soir venu, saxophone, guitare, percussions, flûtes et contrebasse s’unissent, au coeur du musée -entre toiles et harmonie-, pour composer un jazz vivant et coloré. »
Vendredi 29 août, 20h : électro avec Anakuma
Louis Domallain et Baptiste Perez forment le groupe Anakuma, dont le nom fait référence à un mammifère japonais (un blaireau). Leur musique à la fois sombre et dansante se situe à la croisée de l’électro, de l’eurodance et du trip-hop. Certaines de leurs compositions s’inspirent d’oeuvres du musée telles que la Vanité trompe l’oeil peinte par JF de Le Motte (1635-1685) ou le papier peint panoramique des années 1810-1820.
Samedi 30 août, 20h : musiques du monde avec la Chorba de Raouf
La Chorba de Raouf nous invite au voyage sur le chemin des musiques nomades sur le multiples rives de la méditerranée.
Violon, clarinette, accordéon, guitare, percussions et contrebasse se mêlent et s’entrelacent en un corps ancré aux mélodies volages. Le chant qu’il accompagne est envoûtant, doux et sauvage. Une voix soliste, chaude et incarnée à la rencontre de celles des autres crée cette magie du chœur harmonisé. Ces musiques d’ailleurs résonnent avec les collections ethnographiques et zoologiques du cabinet de curiosité du musée.
Octave Teissier (1825-1905) : un grand conservateur au service du musée-bibliothèque
En 1889, Octave Teissier est nommé conservateur du musée-bibliothèque qui vient d’emménager dans l’ancien palais estival de monseigneur Martin du Bellay (1703-1775). Cet archiviste et historien insuffle une dynamique nouvelle à l’établissement. Outre la publication d’un catalogue sur les collections, il réorganise les salles et lance les premières expositions artistiques. Teissier, dont l’érudition et les recherches sur l’ancien palais et sur l’armure du duc de Montmorency sont saluées, obtient de nombreux dons à l’image de vingt-deux œuvres modernes offertes par le baron Alphonse de Rothschild (1827-1905) et des dépôts de l’Etat.