Datant du milieu du XVIIIe siècle, le bâtiment nécessitait déjà un chantier remarquable lors du lancement des travaux en 2018. Une opération ponctuée d’inattendus.
La réhabilitation complète d’un édifice aussi ancien est très complexe. Il a d’abord fallu démolir, puis reconstruire en conservant la coquille architecturale du bâtiment.
Cette reconstruction implique une imbrication d’opérations de gros œuvre pour assurer la stabilité et la solidité du Musée, et de second œuvre destinées à l’aménagement intérieur, telles que les revêtements intérieurs, les escaliers, la plomberie, l’électricité, etc. Sans oublier qu’il a fallu adapter ce vieux bâtiment aux normes actuelles, ce qui ajoute de la complexité au projet.
Malgré les mesures d’anticipation prévues lors de la planification du chantier, les aléas du direct révèlent toujours des inattendus. Certains planchers qui devaient être conservés n’ont finalement pas pu l’être. Des cheminées ont été découvertes et ont dû être consolidées. Ce que l’on croyait être un mur épais était en réalité un double mur qu’il a fallu renforcer. Ces découvertes, pour ne citer que ces exemples, ont donc dû faire l’objet d’avenants aux marchés publics des travaux et des rénovations supplémentaires ont été nécessaires.